Des méthodes alternatives complémentaires

Lors de la troisième édition nantaise du salon, cinq conférences présentaient les travaux de différentes stations de l’institut technique de l’horticulture sur le thème des méthodes alternatives en protection des plantes.

L’enherbement d’espèces choisies

Les adventices sont une source potentielle de contamination pour les cultures. Les solutions traditionnellement déployées pour les éliminer sont la tonte, le fauchage, le désherbage, etc. Le projet PlacoHB travaille à les remplacer par l’enherbement d’espèces choisies. La station Arexhor Pays de la Loire, à Angers, a réalisé des tests en culture pour déterminer lesquelles sont les plus pertinentes en fonction des situations. Sur le site internet du projet, l’ensemble des espèces de couvre-sol évaluées est répertorié.

Diminuer les stress

Dans une logique de protection biologique intégrée, Oscar Stapel, de la station Stepp, a détaillé les avantages du « push-pull ». Cette stratégie de lutte contre les ravageurs consiste à rendre les cultures moins attractives avec des répulsifs et à placer des sources plus attirantes dans les cultures. Le laboratoire LabCom Estim a également été présenté lors de cette matinée. Il vise à évaluer les biostimulants, dont l’efficacité est parfois remise en question.

Automatisation des cultures

Émilie Maugin, d’Astredhor Sud Ouest, et Guillaume Arnaud, de Pyrène Automation, ont présenté conjointement le chariot automatisé C@sper. Ce dernier est une alternative aux régulateurs de croissance, qui permet la modification de l’architecture de la plante par la stimulation de l’apex (voir p. 19).

La station Scradh a, quant à elle, mis au point Pautorose, un outil autonome de lutte physique contre les thrips et aleurodes dans l’agrosystème roses.